L’énergie solaire qui atteint le sol réchauffe la Terre et se transforme en rayons infrarouges. Comme les vitres d’une serre, les gaz présents dans l’atmosphère piègent une partie de ces rayons qui ont tendance à la réchauffer. Ce phénomène naturel permet à la surface terrestre de se maintenir à une température moyenne de 15°C. Sans cet effet de serre, la température à la surface du globeserait de -18°C.
Les changements climatiques sont une conséquence directe des surplus des gaz à effet de serre (GES) provenant des activités humaines, entraînant une augmentation accélérée de la température moyenne mondiale. Cette augmentation supplémentaire des GES est à l’origine de « l’effet de serre renforcé », qui peut avoir de graves répercussions sur les processus physiques et chimiques ainsi que sur la biodiversité et les milieux naturels.
L’activité humaine adonc une grande influence sur la température et le climat puisque les émissions de GES proviennent majoritairement de la combustion des combustibles fossiles. Selon l’Office national de l’énergie du Canada, les trois principaux secteurs qui contribuent aux émissions de GES du Nouveau-Brunswick sont : la production d’électricité (32 %), les transports (28 %) le pétrole et le gaz (17 %).
Comme dans l’ensemble des pays industrialisés, les autres émissions de gaz à effet de serre sont notamment reliées au chauffage des bâtiments, les processus industriels et manufacturiers, ainsi que la gestion des déchets. La déforestationou la modification de l’affectation des terres, l’agriculture contribuent également à augmenter la concentration de GES dans l'atmosphère à un rythme alarmant.
Selon des données de la Conference Board du Canada, notre pays a reçu un « D » pour ses émissions très élevées de GES (par habitant), soit l’équivalent de 20,5 tonnes de CO2 par habitant pour l’année 2016. Seuls les États-Unis et l’Australie ont fait pire figure. Le Nouveau-Brunswick n'a pas obtenu de meilleurs résultats avec ses 20,77 tonnes par habitant, soit un total de 15,3 mégatonnes (Mt) d’équivalent en dioxyde de carbone.
Au Canada, l'indicateur national assure le suivi de 7 gaz à effet de serre identifiés comme responsables des changements climatiques. Le dioxyde de carbone (CO2) est le plus important des GES. Les concentrations atmosphériques de ce gaz sont maintenant 40 % plus élevées que celles de l'ère préindustrielle (18e siècle).
Le tableau suivant énumère les GES tout en indiquant leur source de production et leur utilisation.
Avec l'accord de Paris adopté en décembre 2015, la communauté internationale, y compris le Canada, reconnaît que la lutte contre les changements climatiques consiste principalement à réduire les émissions de gaz à effet de serre. L’accord vise à limiter l'élévationmoyenne de la température de la Terre nettement en dessous de 2°Cpar rapport aux niveaux préindustriels et de ne pas dépasser une hausse de 1,5 °C. Il s’agit d’une occasion de faire la transition vers une économie mondiale à faibles émissions de carbone.
Environnement et Changement climatique Canada - Sources et puits de gaz à effet de serre
Ressources naturelles Canada - Énergie et les émissions de gaz à effet de serre (GES)
Réduction des gaz à effet de serre au Nouveau-Brunswick – Conseil de la conservation du Nouveau-Brunswick
Profils énergétiques des provinces et territoires – Nouveau-Brunswick
Accord de Paris