Les différentes études entreprises à l’échelle du bassin versant de Cocagne démontrent que les citoyens reconnaissent l’importance des mesures d’atténuation et d’adaptation face aux changements climatiques. Afin d’apporter des solutions concrètes, le Groupe de développement durable du Pays de Cocagne (GDDPC) a entrepris un projet pour tracer les lignes d’un premier plan d’adaptation aux changements climatiques pour les communautés côtières de Cocagne et Grande-Digue. La planification climatique se veut un travail continu de concertation avec les différents partenaires communautaires afin de bien représenter les valeurs et les besoins des citoyens. Avec le plan d’adaptation aux changements climatique, le GDDPC cherche à outiller les communautés afin de renforcir leur résilience face aux changements climatiques.
Le GDDPC collabore depuis plusieurs années avec des chercheurs de l’Université de Moncton sur la question de l’adaptation aux changements climatiques dans la région du bassin versant de Cocagne. Les études démontrent que les citoyens reconnaissent que les changements climatiques exigent des mesures d’adaptation, mais aussi des mesures d’atténuation, afin d’apporter des solutions concrètes. Le GDDPC collabore avec l’Université de Moncton, la Commission de services régionaux de Kent, le secrétariat des changements climatiques du NB et le Collaboratif sur l’adaptation aux changements climatiques du Réseau environnemental du NB, durant lequel nous allons soutenir les communautés du bassin versant de Cocagne dans l'élaboration et la mise en œuvre d’un plan d'adaptation aux changements climatiques

Le GDDPC s’engage dans son travail d’éducation relative à l’environnement avec les citoyens des communautés de Cocagne et Grande-Digue. La préservation des endroits naturels comme l’île de Cocagne, le marais de Cormierville et la dune de Grande-Digue inspire le travail d’outiller les résidents du bassin versant à s’adapter au changement climatique.

Au Nouveau-Brunswick, les changements climatiques ont de nombreuses conséquences, plus particulièrement pour les communautés situées le long de la mer et des cours d’eau. Les répercussions touchent les milieux naturels, les infrastructures bâties et les services à la population (par exemple, la santé et les mesures d’urgence).

Au Nouveau-Brunswick, les inondations et les sécheresses deviennent non seulement de plus en plus courantes, mais de plus en plus intenses et moins prévisibles. Les communautés qui se trouvent dans le bassin versant de Cocagne ne font pas exception à ce qu’on recense à l’échelle provinciale.

L’augmentation des précipitations, ainsi que l’accroissement des températures, entraîne des dommages matériels et des coûts financiers importants pour les résidents du bassin versant.  Le tout a des conséquences sur le tourisme, les activités en plein air, les loisirs, l’agriculture, la construction et l’entretien des bâtiments et des infrastructures.

Il existe une panoplie de stratégies et de mesures d’adaptation qui peuvent être appliquées pour faire face aux aléas climatiques. Les mesures d’adaptation sont présentées dans trois grands axes, soit l’environnement bâti et les infrastructures, les milieux naturels et les services à la population.

Action Cocagne pour le climat est un projet continuant le mouvement Transition Cocagne et il s’inscrit dans le mouvement de Canada pour la carboneutralité d’ici 2030 en mettant à l’oeuvre l’Accord de Paris sur le climat afin de freiner le réchauffement planétaire à 1.5 degrés (signé le Jour de la Terre en 2016).